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Laundry Man

 
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Sangore
Administrateur


Inscrit le: 21 Déc 2011
Messages: 4 442
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MessagePosté le: Sam 26 Mar - 21:43 (2016)    Sujet du message: Laundry Man Répondre en citant

Laundry Man



Réalisateur : Johan Vandewoestijne
Avec : Massimiliano Cerchi, Ignace Paepe, Eddy Van de Putte, Gunther Vanhuysse, Ziva Marshall, Martin van Maris, DeAnna Frost, Adam Fellows
Pays : Belgique
Année : 2016

Synopsis :
Tout juste viré de son boulot, Jeff Damen cherche un peu de réconfort au bar du coin. L’alcool aidant, il tente de s’encanailler auprès de la gent féminine qui écluse non loin de lui, mais la seule proposition frivole qu’il obtient est celle d’une prostituée entre deux âges. Blessé dans son ego de chômeur, Jeff rentre bredouille chez lui et passe la nuit sur des sites dédiés à la fesse et aux propositions coquines. Il découvre alors que ces cyber-promesses d’ébats torrides sont souvent de véritables miroirs aux alouettes, où une plantureuse Ingrid se révèle être un gros Robert bien pervers. Lassé d’être pris pour le dernier des cons, Jeff décide de se faire passer pour Karin, une maîtresse BDSM vivant avec une esclave sexuelle nommée Julie, cherchant désespérément une sœur à cette dernière… L’appât est désormais sur la toile, attirant très vite une foule de victimes potentielles aux mœurs débridées… (Source : http://www.bifff.net/fr/festival/movie-fr/laundry-man/)

Le réalisateur de Lucker the Necrophagous (http://ultragore.leforum.eu/t1488-Lucker-the-Necrophagous.htm) est de retour ! Il y aura des seins et du sang, les amis ! Laundry Man est basé des faits réels sordides, donc gloups !

Bonne nouvelle : il sera présenté au BIFFF !

Trailer :
[Flash unavailable]


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charlesmanson666



Inscrit le: 25 Jan 2012
Messages: 557
Localisation: Sartrouville (78)

MessagePosté le: Lun 28 Mar - 11:12 (2016)    Sujet du message: Laundry Man Répondre en citant

Ahah, les morts ont l'air tellement peu crédibles que ça doit être très drôle ! Ambiance garantie au BIFFF !  Very Happy
_________________
Putin de censure à la con !


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Sangore
Administrateur


Inscrit le: 21 Déc 2011
Messages: 4 442
Localisation: Belgique

MessagePosté le: Sam 7 Mai - 22:14 (2016)    Sujet du message: Laundry Man Répondre en citant

Voici mon compte-rendu de l'avant-première de Laundry Man, qui se passait dans le cadre du BIFFF (ça remonte au 5 avril dernier) :



Un petit mot sur la séance pour commencer. Indépendamment des qualités et défauts du film, la projection de Laundry Man était indigne d’une séance du BIFFF. Premièrement, le film était projeté en VO (anglais) sous-titrée en néerlandais, donc pas de sous-titres français. Deuxièmement, le réalisateur, qui était là avec son équipe, a fait un petit discours de présentation exclusivement en néerlandais. Alors qu’on était quand même à Bruxelles, ville bilingue. Bon, s’il ne connait pas le français (ou même l’anglais), on ne peut pas lui en vouloir. Mais… Quand une spectatrice, l’une des rares personnes présentes dans la salle qui ne faisaient pas partie de l’équipe de tournage, a demandé à haute voix s’il n’était pas possible de faire une petite traduction en français, ne fût-ce qu’un bref résumé, elle a été complètement niée ! Si l’organisation savait que le réalisateur et son équipe parlaient exclusivement néerlandais, elle aurait dû prévoir un gentil présentateur pour traduire les propos, comme cela se fait pour les autres séances avec invités. Du coup, nous les quelques spectateurs francophones présents, nous nous sommes sentis exclus, nous nous demandions un peu ce que nous foutions là. En tant que belge, je suis venu à cette séance pour découvrir un film BELGE trash, type de production trop rare dans notre pays, et le défendre s’il le méritait. Mais là, du coup, j’ai eu comme l’impression que le message qu’ils faisaient passer, c’était : « non, ce n’est pas un film belge, mais un film FLAMAND, fait par des Flamands pour les Flamands (et les Américains, car le film a bénéficié d’un coup de pouce venant des USA, d’où la version originale en anglais). Troisièmement, le public habituel du BIFFF n’était pas dans la salle (hormis moi et 2, 3 autres), la majorité des spectateurs faisant partie de l’équipe du film, il n’y avait du coup absolument AUCUNE ambiance, alors que, comme vous le savez sûrement, l’une des particularités et l’un des charmes du BIFFF, c’est son ambiance fofolle. Quatrièmement, le pompon, c’est que le DVD utilisé pour la séance avait un défaut et plusieurs scènes ont sautées ! Bref, les conditions n’étaient pas idéales pour bien profiter du film !

Un petit rappel pour ceux qui ne voient pas qui est Johan Vandewoestijne. Ce natif de Courtrai (« Kortrijk » en néerlandais) a réalisé (et écrit, monté,…) Lucker the Necrophagous en 1986, film fauché de serial killer nécrophile (voir ma chronique ici : http://ultragore.leforum.eu/t1488-Lucker-the-Necrophagous.htm). On nage en plein cinéma underground glauque. Par la suite, il produit les classiques du ciné gore made in Belgium repris au catalogue de la Troma que ce sont Rabid Grannies (Les Mémés cannibales en français), Maniac Nurses Find Ecstasy et Parts of the Family. Un peu moins de 30 ans après son premier essai, il est revenu à la réalisation avec Todeloo (2014) et maintenant Laundry Man. Bref, son nom n’est peut-être pas connu et n’est pas facile à retenir, mais c’est un contributeur important pour le cinéma d’horreur au « plat pays ».

Alors, qu’en est-il de ce Laundry Man ? On y suit le parcours d’un tueur en série qui est arrêté par la police et qui raconte ses méfaits. Le film fonctionne donc largement par flash-back, pour nous dévoiler à l’image le quotidien du pervers. On y découvre un homme dont la philosophie de vie est de ne pas dépenser un seul cent inutile. Dans cette optique, il va par exemple faire ses lessives à la buanderie d’un grand immeuble voisin, se faisant passer pour un habitant de la tour, afin d’éviter les frais d’un salon lavoir. C’est lors de ces séances de lessive qu’il fait la connaissance d’une jeune femme qu’il ne laisse pas indifférente. Une idylle sera-t-elle possible entre eux ou bien les vilains penchants de l’homme prendront-ils le dessus ? Dans la même logique d’économie drastique, notre bonhomme, qui aimerait bien se taper de la meuf, refuse catégoriquement de payer pour avoir des relations sexuelles (d’où la « tagline » sur l’affiche : « He never pays for sex »). Une professionnelle en fera les frais… Il décide alors d’écumer les sites de rencontres libertines en se faisant passer pour une maîtresse BDSM ayant chez elle une esclave sexuelle et souhaitant rencontrer d’autres femmes dans ce trip. Les « poissons » qui mordront à l’hameçon passeront un sale quart d’heure… Car son truc, à Jeff, c’est humiliations et tortures pour les préliminaires, et nécrophilie pour le plat de résistance. Et pas la nécrophile n’importe comment, non. Il découpe sa victime en morceaux, garde certaines parties précises dans son frigidaire (tant pis pour les odeurs…), pour utiliser dans un climax trash les têtes des défuntes en vue de bons gros orgasmes bien mérités (à ce moment-là du film, y’en a qui se levés pour quitter la salle, ha ha !). Avant d’arriver à ce fameux moment avec les têtes, le réalisateur s’attarde aussi sur la manière dont le protagoniste se débarrasse des parties non « essentielles » des cadavres, avec recherche de produits chimiques qui pourraient dissoudre au maximum les chairs, mise au point de la « recette », manière de se délester des sacs poubelle contenant les morceaux,… On a ainsi une scène qui rappelle un peu la fameuse scène culte bien vomitive de Bue Holocaust de Joe D’Amato. Amateurs de bon goût, au revoir !

Ce qui handicape le film, c’est son côté fauché qui se voit trop, qui se ressent trop. La photo n’est pas belle, les acteurs ne sont pas d’un haut niveau, surtout qu’ils récitent leurs textes en anglais, qui n’est pas leur langue maternelle… Mais Johan Vandewoestijne compense ces tares par un aspect trash franc et assumé. Nudité, déviances sexuelles et gore sont bien au rendez-vous. L’affiche du film n’est pas trompeuse, elle annonce bien la couleur ! C’est assez impressionnant de constater la cohérence thématique entre le premier film du réalisateur (Lucker) et ce dernier en date, malgré la distance temporelle qui les sépare. Johan ne s’est pas assagi, et c’est tant mieux !

Bref, impression mitigée à l’issue de cette séance, mais tout de même plaisir de voir que certains osent encore proposer un tel cinéma transgressif en Belgique (heureusement, la Flandre fait toujours partie de la Belgique!) de nos jours, et se battent encore pour concrétiser de tels projets.


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